| Éditorial
Dans la chorale triste des événements, les nouvelles qui, en interminable boucle, noircissent nos écrans, nos journaux, les voix de nos radios, La Grande Oreille a choisi d’élever son chant solitaire comme celui du rossignol qui réjouit de ses trilles, la terre et le ciel.
Panique devant la baisse des retraites, équipée rocambolesque des “bleus”, inondation du Var, crise financière… tout va mal, n’est-ce pas ? C’est pourtant malgré cela ou pour cela, que nous avons imaginé ce numéro consacré au sel de la vie : les plaisirs. Ceux de la table et de la chair, ceux de l’esprit et des jeux, menus plaisirs sages ou coquins, innocents ou défendus, fugaces ou permanents, si simples, si délicieux, si intenses, qui font nos bonheurs et notre joie de vivre.
Le monde va mal ? Quittons-le, pour une balade avec les écrivains et les conteurs, qui souvent ont pris un plaisir espiègle et libérateur à appeler un chat un chat.
Savourez ces textes qui sont des friandises multicolores dans un monde qui s’habille de terne.
Bonnes vacances, et que ces plaisirs illuminent vos ciels d’été comme un feu d’artifice.