| Éditorial
D’abord, mille excuses pour ce retard ! Mais c’est que nous vous préparions quelques surprises !
Pour commencer, comme vous le voyez, La Grande Oreille a fait peau neuve pour vous offrir une nouvelle présentation, plus claire et plus agréable, qui vous permettra de cheminer de contes en dossier et d’almanach en magazine tout à votre aise. Plaisir de la forme, richesse du fond : tout est donc de nouveau prêt pour rouvrir maintes portes inattendues sur l’imaginaire et la parole, et nourrir plus que jamais vos méditations.
Ajoutez à cela la naissance d’un site Internet que tous les amoureux du conte — conteurs, simples curieux ou lecteurs avertis — pourront venir visiter dès la fin novembre, et vous comprendrez que nous n’avons pas chômé !
D’autant plus que le personnage à la canine câline qui traverse ces pages n’est pas de ceux qui s’apprivoisent facilement. Le Vampire ! On croit le connaître, et pourtant que sait-on réellement de sa véritable histoire, de ses formes changeantes, de ses lieux, de sa malédiction, de ses peurs, — de nos peurs ? Monstre diabolique, damné effroyable ou pathétique exclu, pour lui, la soif de sang est une histoire sans fin… et encore terriblement contemporaine.
Ail, pieu, crucifix et balles d’argent à portée de main, de chauve-souris en moustiques ivres, de Nosferatu à Dracula, des brumes des Carpathes au métro parisien, l’aventure s’annonce donc palpitante et pleine d’imprévus. Alors installez-vous bien confortablement et, tandis que dehors le vent emporte les dernières feuilles automnales, laissez-nous vous emmener de l’autre côté du miroir.
Et gageons que lorsque vous aurez fini ce numéro «dent’ologie», vous vous direz que, décidément, La Grande Oreille sait rester “dent le cou” !
Beaux frissons et belle lecture.