| Éditorial
Chers amis lecteurs,
C’est avec amitié et reconnaissance que j’écris cet éditorial, car vous avez compris nos difficultés et vous y avez répondu avec votre coeur, manifestant ainsi votre attachement à votre revue. Grâce à votre mobilisation, nous avons augmenté le nombre de nos abonnés pour atteindre le chiffre de 800. Merci ! Merci aussi pour les nombreux messages de soutien et d’encouragement que vous nous avez envoyés.
Certes, tous nos problèmes ne sont pas encore réglés, il nous faudrait pour cela au moins 200 nouveaux abonnés. Cette amélioration de nos finances va néanmoins nous permettre de payer, en partie, nos deux salariés, les frais d’impression et les charges de fonctionnement réduites à leur minimum. Car notre équipe est composée majoritairement de bénévoles. La revue se conçoit et se réalise dans ma maison de Malakoff, que je mets gracieusement à sa disposition. Moi-même, je suis une rédactrice en chef sans rémunération, fière de l’être, fière de nos 56 numéros et de notre petite équipe de passionnés. Plus que jamais en ces temps de déshérence culturelle, nous devons défendre La GrandeOreille, cette revue unique qui défend et propage l’art du conte. Cet art, né avant l’écriture, portant de village en village, de siècle en siècle, le merveilleux et irremplaçable terreau de la mémoire des humains.
Notre objectif, au travers de LGO, est de donner une meilleure visibilité à cette discipline artistique vis-à-vis des institutions comme du grand public.
Pour cela, nous avons besoin de vous tous, que vous veniez de France, de Belgique, du Québec, de Suisse, d’Afrique ou d’ailleurs ; de vous tous, conteurs, chercheurs, étudiants, bibliothécaires, professeurs ; de tous ceux qui travaillent avec le conte ou s’y s’intéressent. N’hésitez pas à prendre contact avec nous, à nous faire part de vos souhaits, de vos critiques, de vos besoins…
Pour continuer ensemble cette belle aventure, nous avons encore besoin de vous, de votre fidélité, de votre implication, et d’un lectorat élargi, dans l’amitié et les passions mutuelles.
| Les premières pages de la revue
| Téléchargez le sommaire ici.
| Les sons et vidéos qui accompagnent ce numéro
• Page 40, Diakhere, Le seul combat qui vaille d’être mené est celui du travail, raconté par Mamadou Sall.
Extrait © Éditions Lirabelle.
• Page 52, Niamanto, version française contée par François Moïse Bamba d’après une adaptation de François Diep sur une musique originale de Salia Kouyaté.
Extrait © Éditions Lirabelle.
• Page 97, La poulette et les trois maisonnettes, écrit et raconté par Fabienne Morel et Déborah Di Gilio
Extrait © Éditions Syros.
| Documents complémentaires
• Persinette, la version nivernaise. (Cf . page 29 de la revue).
• Version turque de La tête de poisson : La soupe aux lentilles. Conte tiré des Contes de Turquie, Pertev-Naili Boratav, Maisonneuve & Larose, 2002. (Cf. page 36 de la revue).
• « La fille belle et paresseuse », conte d’Estefanella Hirigaray tiré du recueil Légendes basques de Wentworth Webster. (Cf. page 46 de la revue).