N°54 – Méditerranée, contes des deux rives

| Éditorial

Chers amis lecteurs,
Depuis quinze ans, quatre fois par an, nous vous adressons La Grande Oreille que nous avons voulue la revue des contes et des conteurs.
La sortie de notre revue, sa conception, sa rédaction, son impression comme sa distribution tiennent du miracle. Miracle, c’est bien le mot, puisque La Grande Oreille est le fruit du travail d’une équipe bénévole, qui doit gagner sa vie par ailleurs, à laquelle s’ajoutent deux postes salariés à mi-temps (un secrétaire de rédaction et une responsable administrative). La revue ne tient qu’avec des subventions de plus en plus rares et grâce à vos abonnements.
D’habitude, nos éditoriaux sont des introductions au travail de conteurs amis de tous pays et de toutes sensibilités. À qui nous renouvelons ici notre gratitude, puisqu’ils répondent présents à chacune de nos sollicitations et que leurs contributions font honneur à La Grande Oreille, à ceux qui la conçoivent, et à vous qui la lisez avec attention et amitié. À ce propos, nous tenons à remercier chaleureusement Jihad Darwiche qui a pris en main le beau dossier sur la Méditerranée que vous allez découvrir, ainsi que tous les conteurs qui y ont participé.
Si nous décidons aujourd’hui de nous adresser à vous tous, c’est que notre situation est grave, et peut-être mortelle à court terme. Nous risquons d’être obligés de mettre la clé sous le paillasson, d’interrompre cette magnifique aventure.
Pouvons-nous nous y résoudre ? L’accepteriez-vous sans déchirement ?
Un sursaut est possible. Nous pouvons encore sauver notre revue, votre revue.
Il suffirait que chacun de vous renouvelle son abonnement, mais aussi en fasse signer un, deux, ou trois… dans son entourage familial ou professionnel. Pour continuer, nous devons impérativement doubler le nombre d’abonnements pour atteindre 1200 abonnés.
De notre côté, nous ferons le reste, notamment en améliorant la revue et en enrichissant son contenu, en ouvrant plus largement nos pages aux conteurs et à tous ceux qui ont des choses à dire et à partager autour du conte.
Sauver La Grande Oreille est notre combat commun. Gagnons-le, ensemble.
Merci